Singulier | Pluriel |
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coaltar | coaltars |
\kol.taʁ\ |
coaltar \kol.taʁ\ ou \kɔl.taʁ\ masculin
Ici, rien n’est triste ; au contraire, tout y porte à la gaité… C’est le bruit joyeux d’une ville militaire, le mouvement pittoresque, l’activité bigarrée d’un port de guerre. L’amour y roule sa bosse, y traîne le sabre en des bordées de noces violentes et farouches. Foules pressées de jouir entre deux lointains exils ; spectacles sans cesse changeants et distrayants, où je hume cette odeur natale de coaltar et de goémon, que j’aime toujours, bien qu’elle n’ait jamais été douce à mon enfance.— (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900, page 431)
Je sens l’odeur de la caserne. Mon nez me dénonce le mélange nauséeux de la sueur, du cuir et du coaltar.— (Jules Romains, Les Copains, 1913, page 179)
L'atmosphère sentait la cigarette de tabac blond et la peinture fraîche, avec, de temps à autre, une bouffée de coaltar qui venait du dehors.— (Jean Ray, Harry Dickson, Les Eaux infernales, 1934)
Ils viennent d'apercevoir le bateau. Leur vieux bateau. Il a besoin d'être écopé, l'eau affleure le caillebotis. Mais le fond a été repassé au coaltar, le bordé repeint, les tolets graissés.— (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 149)
L’étoupe est de la filasse de lin ou de chanvre qui sert à calfater, à combler les espaces entre les différentes pièces de la coque. Ensuite, on passe un mastic, le brai et du goudron, le coaltar .— (Colette Vlérick, La fille du goémonier, 1998)
Rouge-coaltar, gros vin rouge.
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