Singulier | Pluriel |
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cognation | cognations |
\kɔg.na.sjɔ̃\ |
cognation \kɔɡ.na.sjɔ̃\ féminin
La parenté porte le nom général de cognation. Elle vient quelquefois de la nature, quelquefois du droit civil, quelquefois de l’un et de l’autre. La cognation naturelle retient le nom de cognation proprement dite : c’est le lien qui existe entre personnes unies par le sang et descendant ou l’une de l’autre, ou d’une souche commune. La cognation civile porte bien le nom générique de cognation, : c’est le lien qui existe entre les personnes membres de la même famille civile.— (Joseph-Louis-Elzéar Ortolan, Explication historique des instituts de Justinien, à Paris, chez Joubert, 1835, volume 2, p. 453)
Ainsi, une génération sépare et divise la fratrie en deux camps bien distincts. Les premiers arrivés, c’est-à-dire le quatuor du départ, détiennent et conservent à tout jamais le monopole de l’identité pathogène et fantasmée de la cognation.— (Lotfi Bechellaoui, « «Cosette» à Fratrie-Land » , Rhizome no 86, « Prendre soin des fratries », Presses de Rhizome, Bron (Auvergne-Rhône-Alpes), 2023/3, page 8)
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