coinçage

De coincer et -age.

coinçage \kwɛ̃.saʒ\ masculin

1. Action de serrer avec des coins.
2. Insertion de coins pour fendre une roche.
3. Action de bloquer ensemble deux pièces.
4. Situation de blocage.
   • Sans doute ce bloc m’apparaissait-il coincé… mais là… solidement. Cependant, les données des sens sont incertaines et fragiles et il n’y avait ni sourciers ni prophètes capables de m’assurer de la solidité réelle de ce coinçage. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 82-83)
5. (Par extension) (Sens figuré) Mauvais fonctionnement d’un système, d’une organisation, d’une administration .
   • Dire le coinçage, l’étouffement, tout de suite le soupçon, encore une qui ne pense qu’à elle, si vous ne sentez pas la grandeur de cette tâche, voir s’éveiller un enfant, le vôtre madame, le nourrir, le bercer, guider ses premiers pas, répondre à ses premiers pourquoi – le ton doit monter de plus en plus pour retomber en couperet – il ne fallait pas en en avoir, d’enfant. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 419)
   • Dans la grande majorité des cas, tout cela marche bien. Mais la multiplicité fait que le nombre de coinçages reste notable. — (René Padieu, Service ou domination ?, Journal La Croix, 6 janvier 2015, page 16)

• coincement

• France (Vosges) : écouter « coinçage  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coinçage), mais l’article a pu être modifié depuis.