Singulier | Pluriel |
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colibrisme | colibrismes |
\kɔ.li.bʁism\ |
colibrisme \kɔ.li.bʁism\ masculin
En résumé, on peut en déduire que le Colibrisme est une forme d’environnementalisme libéral, inoffensif pour les véritables responsables et inaudible pour les plus vulnérables, culpabilisant et individualiste, et enfin, inefficace.— (Le colibri sauvera-t-il la forêt ? sur journaldecologiecritique.wordpress.com)
Au « colibrisme » dépolitisé et libéralo-compatible s’oppose alors une vision dont les deux faces seraient indissociables : « pour transformer la société, il faut se transformer soi-même »… sans oublier que « le collectif, c’est la base de tout ».— (Mikael Faujour, Les colibris n’éteindront pas l’incendie sur www.monde-diplomatique.fr, octobre 2017)
Résultat : des récits comme le climatoscepticisme, le greenwashing, le technosolutionnisme (le fait de croire que le progrès technique règlera le problème climatique), la collapsologie ou encore le colibrisme (le fait de tout faire reposer sur l’individu) nous piègent dans un archipel narratif confus, qui repose plus sur nos croyances et notre besoin d’être rassurés, que sur un avenir à bâtir.— (Albin Wagener, Pourquoi le climatoscepticisme séduit-il encore ?, The Conversation, 10 janvier 2024)