collège commercial \kɔ.lɛʒ kɔ.mɛʁ.sjal\ masculin
Au moment de la grande réforme scolaire des années 1960, la majorité des petites villes du Québec ont leur collège commercial.— (Micheline Dumont, « Les business colleges : former au travail de bureau », dans Brigitte Caulier, Andrée Dufour et Thérèse Hamel (dir.), L'école au Québec, Presses de l'Université Laval, 2023, p. 451.)
Il faut d’abord se remettre dans le contexte de l’époque antérieure à la commission Parent. L’enseignement postsecondaire au Québec prend plusieurs allures. Il y a d’abord le collège classique, sous la responsabilité des communautés religieuses, qui combine l’enseignement secondaire et la préparation aux études supérieures. Mais il demeure peu accessible, sauf pour l’élite. Plus accessibles sont les collèges professionnels, comme les collèges commerciaux et les écoles d’infirmières, dont la responsabilité incombe aux communautés religieuses mais aussi à plusieurs ministères ou organisations gouvernementales. Dans ce dernier cas, l’enseignement postsecondaire prend des allures de fouillis et son offre est peu attrayante.— (Le Devoir, 21 septembre 2013 → lire en ligne)
→ voir collège, commerce et commercial