Singulier | Pluriel |
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commérage | commérages |
\kɔ.me.ʁaʒ\ |
commérage \kɔ.me.ʁaʒ\ masculin
A Paris, chaque ministère est une petite ville d’où les femmes sont bannies ; mais il s’y fait des commérages et des noirceurs comme si la population féminine s’y trouvait.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Le bavardage continue incessant et ne prendra fin que lorsque sonnera l'heure du repas : il faudra alors à regret rentrer chez soi, mais on recommencera le lendemain et toujours on trouvera matière à commérages !— (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, réédition 1923)
Le repas ne fut qu’une longue discussion agricole coupée d’histoires comiques et de commérages sans malice.— (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
— Mensonges ! s’exclama-t-elle. Commérages de bonne femme ou plutôt non, invention de ta part.— (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
Le seul fait qu'il vécût sans compagnie humaine, à cinq ou six kilomètres du pays, offrait déjà une belle source d'inspiration aux commérages.— (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
Elle se réjouissait de revoir la ville, Gasbieha, de bavarder, de rire peut-être, d'écouter d'autres histoires que les commérages des femmes de fellahs.— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
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