confraternité

Composé de con-, fraternité et confrère.

confraternité \kɔ̃.fʁa.tɛʁ.ni.te\ féminin

1. Relations et sentiments qui existent entre confrères.
   • Mirabeau mourut sur ces entrefaites. La confraternité de la débauche, mieux que celle du talent, avait depuis peu réuni ces deux hommes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
   • Dans le respect des obligations de la mission de contrôle légal, les commissaires aux comptes entretiennent entre eux des rapports de confraternité. Ils se gardent de tout acte ou propos déloyal à l'égard d'un confrère ou susceptible de ternir l'image de la profession. — (Article 7 du « Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes », version consolidée au 12 décembre 2006)
2. Affinités qui existent entre deux personnes.
   • Ce ne fut pas non plus sans une vive et profonde satisfaction qu’il reconnut, à l’inspection de la chambre à coucher, une parfaite confraternité de goûts et de sentiments à l’endroit des ameublements et des constructions intérieures. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 62.)

• \kɔ̃.fʁa.tɛʁ.ni.te\
• (Région à préciser) : écouter « confraternité  »
• France (Vosges) : écouter « confraternité  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (confraternité), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « confraternité », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « confraternité », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage