conspirer \kɔ̃s.pi.ʁe\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Une faction puissante conspire avec les tyrans de l’Europe pour nous donner un roi, avec une espèce de constitution aristocratique.— (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
Le pays de Vaud , de tout temps français par ses habitudes, ses mœurs, son caractère, son commerce, ses besoins, son langage, conspirait, à la faveur du voisinage de la révolution, pour s'affranchir de l’oligarchie bernoise.— (« Mémoires de Napoléon, chap. 2 : Politique du Directoire », dans les Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène par les généraux qui ont partagé sa captivité, vol. 6, écrit par le général comte de Monthelon, Paris : chez Firmin Didot père et fils & Bossange frères , Berlin : chez G. Beimer, 1825, p. 48)
Prêtres, ex-nobles, créanciers, chacun dans un intérêt différent, loyal chez les uns, cupide chez les autres, aveugle chez la plupart, tous enfin conspirèrent l’union de Bernard Bryond avec Henriette Lechantre.— (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
Tout conspirait à la gloire du roi, à la prospérité de l’état.
Tout conspire à sa perte.
Tout conspirait à me nuire.
Tout conspire contre lui, contre ses intérêts.
Tout conspire en sa faveur, tout conspire pour lui.
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