cordon bleu

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Voir aussi : cordon-bleu

Étymologie

(Date à préciser) Terme composé de cordon et de bleu Surnom donné à un chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit (1578-1789), distinction suprême dans l’aristocratie française. La locution désigna, par analogie, ce qui était d’une rare élévation. Le sens culinaire serait né des compliments adressés, par analogie, aux personnes qui excellent en cuisine, aux serveuses en tablier bleu, à moins que le sens ne soit venu d’un club gourmand fréquenté par des porteurs du fameux cordon. On employa un temps l’expression « faire un repas de cordons bleus ». Façon de parler qui serait passée des gourmets aux cuisiniers, avant de désigner, tout à la fois, un plat. Référence nécessaire

Locution nominale

Singulier Pluriel
cordon bleu cordons bleus
\kɔʁ.dɔ̃ blø\
Un cordon bleu. (3)

cordon bleu \kɔʁ.dɔ̃ blø\ masculin

  1. (Vieilli) Ruban large, moiré et bleu, auquel était attachée la croix de l’ordre du Saint-Esprit. On le disait aussi des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit.
    • Maintenant, il est vrai, avec cet habit noir, à quarante ans, on a cent mille francs d’appointements et le cordon bleu, comme M. l’évêque de Beauvais. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 439)
    • On ne voyait chez elle que ducs, ambassadeurs, cordons bleus. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Gallimard, collection de la Pléiade, 1951, page 285)
  2. (Cuisine) Excellent cuisinier.
    • Ma femme est un véritable cordon bleu.
    • Certes, il est à déplorer que les cordons bleus d’à présent ne soient pas contraints par une loi particulière et voluptuaire à connaître les propriétés chimiques des matières, et ne sachent pas découvrir, pour les cas nécessaires, comme celui d’une fête amoureuse, des éléments culinaires presque inflammables, prompts à parcourir le système organique, comme l’acide prussique, à se volatiliser comme l’éther. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 61)
    • Elle savait des recettes de cuisine et cela lui valait dans le village la réputation d’un cordon bleu. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
  3. (Cuisine) Empilage de tranches de viande blanche, de jambon et de fromage, plié en deux et pané.
    • Servir les cordons bleus avec un quartier de citron.
  4. (Ornithologie) Variante de cordonbleu.
    • Les cordons bleus sont originaires d’Afrique équatoriale et d’Afrique de l’Est. Ils y vivent en couple ou en groupes de quelques individus dans les zones semi-arides. — (Le Cordon bleu, les-oiseaux-exotiques.com)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « cordon bleu  »
  • France (Vosges) : écouter « cordon bleu  »
  • France (Lyon) : écouter « cordon bleu  »

Anagrammes

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Voir aussi