cotoniser \kɔ.tɔ.ni.ze\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se cotoniser)
Oh ! le XIXe siècle ! plus il avance en âge, plus il se cotonise et s’affadit.— (Charles-Augustin Sainte-Beuve, « Orthographe française », Nouveaux Lundis, tome XI, 1863–1870)
Le même sénateur, qui était l'un des amis les plus intimes de la famille de l'impératrice, va nous conduire dans la société licencieuse dont les mauvais exemples corrompaient les mœurs de la nation qui se cotonisait et s'abêtissait de jour en jour : .— (Hippolyte Magen, Histoire du Second Empire : 1848-70, Paris : impr. Librairie illustrée, 1878, page 516)
Ils sont inventeurs dans leurs procédés de fabrication ; les filaments qui cotonisent les filés de soie disparaissent en grande partie par ces procédés. Grâce à la simplicité de leurs moyens, ils établissent à bon marché des fils appropriés à tous les genres de tissage.— (« MM. Eymieux, Faure et compagnie, à Saillans, département de la Drôme », dans le Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, par le baron Charles Dupin, vol. 2, Paris : Imprimerie royale, 1836, page 107)
Enfin, M. le chevalier Claussen plonge la tige du lin dans un bain de composition chimique: trois heures d'immersion suffisent pour détacher la filasse de la tige ligneuse qu'elle enveloppe; il va plus loin, il blanchit complétement la filasse, la divise et la cotonise pour ainsi dire, afin de la rendre propre à se substituer, dans le filage et dans le tissage, au coton lui-même.— (« XIVe jury : Industries du chanvre et du lin », par M. Legentil, page 31 dans l’Exposition universelle de 1851 : Travaux de la Commission française, tome 4, Paris : Imprimerie impériale, 1854)
→ Modifier la liste d’anagrammes