coupeler \ku.pə.le\ ou \ku.ple\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
: ce qui restait était du quartz divisé, lequel ayant été coupelé avec douze parties de plomb, s'est vitrifié, et n'a laissé sur le bassin de la coupelle aucun indice de substance métallique : une égale quantité de sablon ayant été coupelée en même temps, s'est comportée de même.— (Balthazar Georges Sage, « Analyse de l’émeraudine de Limoges ou roche quartzeuse aluminée », dans le Tableau comparé de la conduite qu'ont tenue envers moi les ministres de l'ancien régime avec celles des ministres du nouveau régime, Paris : chez P. Didot l'aîné, 1814, p. 68)
Les minerais préparés étaient, depuis la reprise moderne des travaux jusqu'en 1817 , fondus à la mine au moyen de fours à manche ; on y coupelait aussi le plomb pour argent et l'on trouve encore un moulin pour le broyage des litharges.— (Frédéric Blanchard, « Mémoire sur la mine de Tende ou de Vallauria (Ancien comté de Nice) » dans la Revue universelle des mines, de la métallurgie, des travaux publics, des sciences et des arts, dirigée par Ch. De Cuyper, tome 57, Paris & Liège, 1869, page 181)
Armin eut beau lui faire respectueusement remarquer que coupèle ne pouvait servir de troisième personne du présent de l'indicatif au verbe coupler, Beaujeux n'en fut pas démonté:— (Vladimir Volkoff, Les maîtres du temps, Éditions Julliard / L'Age d'Homme, 1980, p. 30)
— Pour les savants comme vous, je dirai qu'il s'agit du verbe coupeler : soumettre à l'épreuve de la coupelle.
— Alors c'est peut-être coupeller plutôt que coupeler ?
— Coupeler est une forme ancienne. D'ailleurs, vous aimez ça, vous, l'art sans ambiguïté ?