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(Histoire) Personne qui couvre de grandes distances à pied dans la forêt pour recueillir des pelleteries (peaux d’animaux) des Amérindiens afin de revenir ensuite les vendre aux Européens dans une colonie d'Amérique du Nord, et spécialement en Nouvelle-France.
Il permet de plus aux Iroquois d’attaquer et de piller les coureurs des bois qui ne possèdent pas de permis de traite.— (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, volume 1, « Des origines à 1791 », 2013, pages 229-230)
Même si l'époque des coureurs des bois se trouve loin derrière nous, des trappeurs de l'Est-du-Québec parcourent toujours des centaines de kilomètres dans la forêt chaque année de manière professionnelle.— (Jennifer Boudreau, Trapper par souci de l'environnement, radio-canada.ca, 17 janvier 2021)
Notes
Le terme coureur des bois est plutôt usité au Canada, car plus noble que coureur de bois, qui était originalement péjoratif.[1]
↑ Jeudi 12 mai 2016, Session 1 – Avers et revers de la Conquête, Discussion, Gilles Havard, Romain Bertrand, Serge Gruzinski, Emmanuel Terray, Benoit Trépied, Carmen Bernand, Nathan Wachtel and Giovanni Levi, https://doi.org/10.4000/actesbranly.698, « En effet, cela a beaucoup d’importance et la signification n’est pas du tout la même. « Coureur de bois » est un terme péjoratif inventé à la fin du XVIIe siècle, calqué sur d’autres expressions françaises de l’époque telles que « coureur de nuit », « coureur de bal » ou encore « coureur de prétentaines ». Le terme signifie « vagabond des bois », celui qui fréquente les bois.»