crapahut

Dans l’argot de Saint-Cyr, dérivé du nom d’un appareil de gymnastique le « crapaud », prononcé par plaisanterie « crapaü ». Terme ensuite utilisé pour les marches et manœuvres pénibles.^[1]

crapahut \kʁa.pa.y\ masculin

1. (Argot militaire) Marche en terrain de combat.
   • Finis les crapahuts interminables, la sueur, la soif, la trouille, l’épuisement, le moral à zéro, on l’appelle. Il est classé service auxiliaire, envoyé suivre un stage d’infirmier, six semaines. — (Daniel Zimmermann, Nouvelles de la zone interdite, Éditeur L’Instant, 1988)
2. (Par extension) Randonnée longue ou en terrain difficile.
   • En Irlande, en Bretagne ou en Grèce, le crapahut dans la lande ou la montagne m’a tenu lieu de liturgie. — (Christopher Gérard, La source pérenne, Éditeur L’Âge d’Homme, 2007)

• crapahutage
• crapahute

• crapahutage
• crapahute
• crapahuter
• crapahuteur
• crapahuteuse
• crapaüter
• faire crapahuter le flemmard
• recrapahuter
• se crapahuter

• \kʁa.pa.y\

  Le "t" final est muet^[2][3] comme pour chahut et bahut.

• \kʁa.pa.yt\  Référence nécessaire Note : Le nom commun féminin « crapahute » se prononce aussi \kʁa.pa.yt\.

  (France) : écouter « crapahut  »

• « crapahut », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage