Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot cribler. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot cribler, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire cribler au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot cribler est ici. La définition du mot cribler vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition decribler, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
– Crible, crible. Pourquoi cribles-tu ce sucre, Léonide ? – C’est pour Mme Château qui ne le trouve jamais assez fin. – Tu perds ton temps.— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 103)
À mi-chemin, sur la route côtière, le soleil a criblé les nuages, baignant la terre gorgée de pluie.— (Sorj Chalandon, L'Enragé, Grasset, 2023, page 254)
Curieuse autant que réjouie, elle le cribla de questions comme avaient fait sa mère et Léonard.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Simon le saisit à deux mains aux cheveux et se mit à lui cribler les jambes de coups de pieds, pendant qu’il lui mordait la joue cruellement.— (Guy de Maupassant, Le papa de Simon, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 172)
Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Quelques galopiaux à Aix s'amusaient à cribler de boules de neige des passants inoffensifs. J'étais de ceux-ci et ne savais que faire.— (Charles-Albert Cingria, Le Temps, comme il passe », dans La nouvelle NRF, Paris, lre année, n° 3, mars 1953, pages 158-162)
Criblé de dettes, il avait hypothéqué la terre ancestrale et savait qu'il livrait son ultime combat, qu'il engageait sa dernière cartouche.— (Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, Julliard, 2008)