cupressacées

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Étymologie

(1830). Du latin scientifique Cupressaceae, du nom du genre Cupressus, l'un des 29 genres composant la famille des cupressacées, qui regroupe des arbustes et des arbres de taille très variable, tels les cyprès, les genévriers, les séquoias, les thuyas, etc. . Le nom générique Cupressus est lui-même dérivé du grec ancien κυπάρισσος, kupárissos (« cyprès »). Κυπάρισσος est également le nom d'un personnage de la mythologie grecque (Cyparisse, en français), un jeune homme aimé d'Apollon qui, ayant tué de son javelot un cerf arborant mille richesses incomparables et voulant connaître le même sort que sa victime et pleurer des larmes éternelles, fut transformé par les dieux en cyprès [1]. Ce mythe serait à l'origine du symbolisme funéraire rattaché au cyprès, arbre fréquemment planté le long des allées de cimetières ou dans tout lieu commémorant des défunts; d'ailleurs, cet arbre évoque la tristesse, la mélancolie et est l'arbre des morts dans l'imaginaire du romantisme du XIXe siècle[2] Le nom de la famille est donc dérivé de cupressus (« cyprès »), avec le suffixe -idae (« apparentés aux l' »), littéralement « apparentés aux cyprès ».

Nom commun

Pluriel
cupressacées
\ky.pʁɛ.sa.se\
Le cyprès toujours-vert (Cupressus sempervirens) est l'espèce-type de la famille des cupressacées.

cupressacées \ky.pʁɛ.sa.se\ féminin, au pluriel uniquement

  1. (Botanique) (Taxinomie) (Botanique) Famille de conifères de l'ordre des pinales, comprenant 29 genres totalisant 135 espèces caractérisées par leurs feuilles squameuses ou aciculaires persistantes, leur très grande dimension (incluant les plus hauts arbres du monde, les séquoias) Sequoia sempervirens, et qui inclut des genres aussi familiers que les cyprès, les genévriers, les séquoias, les thuyas, etc., et que l'on retrouve sur tous les continents (sauf en Antarctique) (genres principaux: Cupressus, Juniperus, Thuja, etc.).
    • Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique met en garde les personnes sensibles : même si pour l'instant le risque d'allergie aux cupressacées est faible sur le papier, les périodes ensoleillées vont favoriser la dissémination des pollens.— (Jacqueline Pozzi, Pollens, poussières, mais aussi huiles essentielles : les causes des allergies sont nombreuses et parfois inattendues, France 3, 14 décembre 2021)

Notes

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Dérivés

Traductions

Hyperonymes

(simplifié)

Hyponymes

Forme de nom commun

Singulier Pluriel
cupressacée cupressacées
\ky.pʁɛ.sa.se\

cupressacées \ky.pʁɛ.sa.se\ féminin

  1. Pluriel de cupressacée.

Prononciation

  • Somain (France) : écouter « cupressacées  »

Voir aussi

Références

  1. Ovide, Métamorphoses (X, 106).
  2. Jacques-Paul Migne (1849) Encyclopédie théologique: Dictionnaire des religions, article "Funérailles", Tome II (D à I), Ateliers catholiques du Petit Mont-Rouge, pp. 831-939