Singulier | Pluriel |
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romantisme | romantismes |
\ʁɔ.mɑ̃.tism\ |
romantisme \ʁɔ.mɑ̃.tism\ masculin
Le romantisme, tant de fois mal défini, n’est, à tout prendre, et c’est sa définition réelle, que le libéralisme en littérature.— (Victor Hugo, Préface de « Hernani ou l’honneur castillan », 9 mars 1830)
Que le romantisme français, viscéralement antibourgeois, ait largement recruté dans les milieux d’inspiration monarchiste (Chateaubriand, Balzac, Hugo, etc.) et qu’il ait pu en même temps remettre le Moyen Âge au goût du jour (par exemple Notre-Dame de Paris, 1831) ne sont ainsi certainement pas une coïncidence.— (Joseph Morsel, avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
Ce dévoiement, c’est celui du patriotisme allemand, révolutionnaire et antidynastique dans son principe, au profit de l’Ancien Régime allemand et européen et de sa « restauration » par le biais de l’idéologie médiévisante du romantisme.— (Lucien Calvié, Références antiques et conscience nationale allemande, dans Les autorités : Dynamiques et mutations d’une figure de référence à l’Antiquité, page 114, Éditions Jérôme Millon, 2007)
Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme et la tristesse métaphysique.— (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, édition de 1946)
La distance au lyrisme, qui est une forme de distance au romantisme, tient à la pudeur des jeunes, leur difficulté à exprimer leurs émotions.— (Isabelle Clair, Les jeunes et l’amour dans les cités, Armand Colin, 2008, ISBN 2200351151, p. 145)
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