dé-essentialiser \de.ɛ.sɑ̃.sja.li.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La démarche adoptée, qui se veut rigoureuse en s’appuyant sur les outils des sciences sociales, croise autant que faire se peut les données empiriques et les questionnements théoriques : une telle approche vise à la fois à « dé-essentialiser » et à « dé-spécifier » le traitement du fait islamique et de la mouvance musulmane.— (Haoues Seniguer, Robert Bistolfi, Les musulmans dans la République : des enjeux majeurs de société, in République et islam : défis croisés, L’Harmattan, 2018, page 18)
Par ailleurs, les croyances et les pratiques du spiritualisme engendrent un enjeu identitaire qui a pour effet de « dé-essentialiser » le concept de soi des individus.— (revue Anthropologie et sociétés, 2003, volume 27, page 57)
Comment faire pleinenemt droit à la multiplicité des consciences, consciences heureuses ou malheureuses, sans assouplir les règles du jeu, sans instituer une pluralité de mondes - autant qu’il y a de consciences - sans, en conséquence, dé-essentialiser, dé-substantialiser, dé-mondaniser le moi pensant et conscient ?— (revue Carrefour, volumes 1 à 2, Société de philosophie de l'Outaouais, 1979, page 21)
Elle dé-essentialise en montrant la co-construction des relations de pouvoir à la base des inégalités.— (site calenda.org)