débarouler \de.ba.ʁu.le\ 1er groupe (voir la conjugaison)
Supposez que j’aie soif, mais soif comme mon ami Gnafron, qui a toujours la pépie. Je débaroule les escaliers quatre à quatre pour aller rendre visite à ma centpote.— (Louis Jacquier, La politique de Guignol : Gnafron & Cie, J. Besseyre et Cie, 1876, page 135)
Il a débaroulé toute l’Epaule et rebondi sur le glacier. Plus de quatre cents mètres de chute ! On a dû chercher longtemps ; finalement, on l’a retrouvé au fond d’une crevasse .— (Roger Frison-Roche, Premier de cordée, B. Arthaud, 1941, page 207)
Tais !.. Je parie qu’elle a débaroulé dans le trou de c’te cascade.— (François Barrillot, La mort du Diable : drame féerique en cinq actes et quinze tableaux, imprimerie de Chanoine, Lyon, 1864, acte IV, onzième tableau, scène III)
L’automne suivant donc, je fais mon tour avec ma lampe, et voilà que je me prends le pied dans une racine et je « débaroule » jusque devant le poulailler.— (René Proriol, Une vie de femme en 1900: Antoinette : souvenirs, L’Harmattan, 1995, page 182)
Z’enfants, faites pas attention si je sis pas ben figurable c’te semaine, c’est Gnafron que m’a poché un quinquet en me faisant peter la miaille. Y m’a débaroulé sus la carcasse, un de ces matins, comme une bardoire contre un réverbère ; y riait, y gigaudait, y fesait de z’incamos.— (Guignol, Aux gones de Lyon, Journal de Guignol, 5 août 1866, page 1)
J’étais à El Biar, vous connaissez? sur les hauteurs d’Alger, paf, je débaroule en bas: toc toc toc: personne.— (Serge Pauthe, Lettres aux parents: Correspondance d’un appelé en Algérie, page 162, L’Harmattan, 1993)
Débaroulant du sommet de la dune, la silhouette du Snake fondit sur moi en une volée vive de sable.— (Alain Damasio, La Zone du dehors, éditions La Volte, 2007, Gallimard Folio SF, 2009, page 223)
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