Singulier | Pluriel |
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déboutonné | déboutonnés |
\de.bu.tɔ.ne\ |
déboutonné \de.bu.tɔ.ne\ masculin
Sa stature est haute et sa physionomie mobile et expressive. Il a le laisser-aller, le sans-gêne, le déboutonné d'un grand seigneur qui parle devant des bourgeois. Il ne fait pas tant de façon avec eux , il se met à aise et cause tout comme s'il était en robe de chambre.— (Timon, dans Esquisses parlementaires, cité dans l'article « Fritz-James Édouard », dans la Biographie des hommes du jour, industriels, conseillers-d'État, etc., par Germain Sarrut & B. Saint-Edme, tome 4 - 1re part., Paris : chez Pilout, 1838, p. 130)
Dans la même publication, les Français de Curmer, Pétrus Borel signa le portrait du Gnaffe, une fantaisie où l'argot se mêle à l'érudition, le détail technique à la préciosité, le déboutonné au pédantisme.— (Jules Claretie, Pétrus Borel, le lycanthrope : sa vie, ses écrits, sa correspondance, poésies et documents inédits, Paris : chez René Pincebourde, 1865, p. 118)
Voir la conjugaison du verbe déboutonner | ||
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Participe | ||
Passé | (masculin singulier) déboutonné | |
déboutonné \de.bu.tɔ.ne\
La barbe de l'homme pointait, la bouche ouverte découvrait des dents gâtées, il s'était étalé, la tunique déboutonnée, et avait posé une de ses jambes, revêtue d'une molletière en cuir, sur le siège en face de lui, .— (Sándor Márai, Les Étrangers, traduit du hongrois par Catherine Fay, Paris : Albin Michel, 2014, livre 1, chap. 1)