déboutonner

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Étymologie

Dérivé de boutonner, avec le préfixe dé-.

Verbe

déboutonner \de.bu.tɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se déboutonner)

  1. Ouvrir, dégager en faisant sortir les boutons de la boutonnière.
    • Ils descendirent les marches de la station et, bientôt, se trouvèrent sous une voûte où ils déboutonnèrent leurs pardessus. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • (Pronominal)Son pantalon dans l’aventure s’était déboutonné et, ayant glissé au bas de ses jambes, il n’avait d’autre ressource pour ne pas s’en séparer à jamais que de croiser ses pieds ou d’écarter les pattes . — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  2. (Absolument) Ôter le bouton du col de la chemise pour mieux respirer.
    • – Attendez un peu, – bredouilla-t-il, tremblant, et il se déboutonnait, convulsivement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 396 de l’édition de 1921)
  3. (Escrime) Ôter le bouton d'un fleuret.
    •  : sur une frégate, en 1829, deux marins s'amusaient à faire des armes ; en ferraillant, un des fleurets se déboutonne et mal paré va traverser les vêtemens, divise la peau et s'arrête dans l’épaisseur du sternum, vers son milieu. — (Dr Alphonse Guépratte, « Des plaies des os », dans les Annales de la chirurgie française et étrangère d'avril 1845, tome 13, Éditions J. B. Baillière, 1845)
  4. (Pronominal) (Sens figuré) (Familier) Parler librement, dire tout ce qu’on pense.
    • Si vous pouviez griser ce clerc, il dirait bien le fin mot là dessus ; et, s’il ne se déboutonne pas à la seconde bouteille de vin de Champagne, ce sera toujours bien à la troisième. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Avec tout cela, il ne se déboutonnait pas, comme on dit. Après cinq mois de séjour à la Tour du Taureau, Marcel n’en savait pas beaucoup plus sur les mystères du Bloc central. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre VIII)
    • Il interrogeait peu, préférant que son client se déboutonnât de lui-même, eût le mérite de la confession spontanée. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 321)
    • Je sais que si je me déboutonne sincèrement devant vous, je vous empêche par cela même d’essayer de me créer des entourloupes— (Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « déboutonner  »
  • France (Toulouse) : écouter « déboutonner  »
  • Vosges (France) : écouter « déboutonner  »
  • Somain (France) : écouter « déboutonner  »

Références