débrûler \de.bʁy.le\ transitif (orthographe traditionnelle) (voir la conjugaison)
C'est ainsi par exemple, que la lumière qui est la force, débrûle les corps brûlés, qui avoient été comprimés par la combustion ; elle les débrûle parce qu'elle s'unit au principe de la résistance qui avoit dominé en eux, et leur rend la vie par cette union des deux puissances.— (De l'esprit des choses ou Coup d'œil philosophique sur la nature des êtres et sur l'objet de leur existence, par un Philosophe inconnu (Louis-Claude de Saint-Martin), tome 1, Paris : chez Laran, chez Debrai & chez Fayolle, an VIII p. 150)
C'est dans le numéro du 30 novembre 1871, dans le programme des 4e, 5e et 6e leçons, que je remarque ces deux expressions vicieuses : quand un corps qui était brulé ou oxydé perd son oxygène, M. Odling dit qu'il est désoxydé ou non brûlé; il fallait dire qu'il est désoxydé ou débrûlé.— (M. Philippe Breton à Grenoble, « Critique de mots : Non combustion ou mieux décombustion », dans Les Mondes : revue hebdomadaire des sciences, dirigée par l'abbé Moigno,tome 26 Paris, 1871, page 619)