décarrer \de.ka.ʁe\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La bonniche ne décarre jamais le cador plus d’un quart d’heure.— (Albert Simonin, Petit Simonin illustré par l’exemple, Gallimard, 1957)
En l’honneur du soleil printanier, Dick avait décarré de son armoire un costard de tweed beige .— (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 78)
Décarre tes troupes de chez moi ou j’crame ton pays.— (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, Le Dialogue de paix)
— J’viens d’décarrer, Dussèche. J'ai tiré dix berges pour avoir refroidi ma belledoche.— (Stephen Coulter, La vie passionnée de Guy de Maupassant, Éditions Seghers, 1959, page 259)
De la Grande-Roquette, on ne décarrait que pour le bagne, la centrouze (prison centrale) à moins que ce ne fût pour les bras de la Veuve qui, de temps en temps, faisait le pied de grue sur la place, très tôt le matin.— (Jean Riverain, Chroniques de l’argot, Guy Victor, Paris, 1963)
Moi, je décarre toujours avec le premier venu, histoire de pas publier à la une qu’on fait équipe malfrat avec Orlando.— (Jean-Louis Degaudenzi, Zone, Fixot, 1987)
Il décarre toujours à 08 h 01 et reprend la Green Line pour regagner la colline avec sa batterie de gratitude complètement rechargée.— (David Foster Wallace, L’infinie comédie, traduction de Francis Kerline, Éditions de l’Olivier, 2015)
La messe était prévue pour onze heures… Fallait décarrer.— (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 108)
T’as qu’à rester, si le séjour t’a plu… Nous, on décarre ! Andrezj et Polak, vous aidez le vieux grincheux !— (Romain Baudy, Souterrains, Casterman, 2017, page 112, case 3)
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