décollable

(1845)^[1] Mot dérivé de décoller, avec le suffixe -able.

décollable \de.kɔ.labl\

1. (Didactique) Que l’on peut décoller ; qui est susceptible d’être décollé.
   • La muqueuse est généralement ramollie, à la coupe on constate qu’elle est épaissie et boursouflée ; sa face profonde est facilement décollable des couches sous-jacentes, et quelquefois de petits abcès se forment sous la muqueuse et en-dehors d’elle. — (Simon Duplay et Paul Reclus (dir.), Traité de chirurgie, tome VII, G. Masson, Paris, 1892, page 714)
   • Les photographies portent au dos une légende, dactylographiée sur une bande de papier, aisément décollable. Le rédacteur peut ainsi «monter» le texte et l’image, s’il le veut ou récrire le tout selon son désir. — (Claude Lapaire, Petit manuel de muséologie, P. Haupt, 1983, p. 138)
   • La « norme statistique » impose non seulement des comportements normalisés, mais aussi le fait même d’aplanir la vie et de la réduire à une série de modules collables et décollables à merci. — (Angélique Del Rey, La tyrannie de l’évaluation, La Découverte, 2013, chap. 3)

• incollable
• collable

• « décollable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage