déconfier

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Même si ce mot veut évoquer la langue médiévale, aucune attestation ancienne n’a pu être trouvée pour l’instant, tout renseignement sera donc le bienvenu.

déconfier \de.kɔ̃.fje\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Trahir (dans un langage voulant évoquer le langage médiéval).
   • Voyons, mon bon Parfait, gémit Wilbert. Tu ne peux me déconfier ainsi. — (Pascal Lesur, La geste du marchand drapier qui voulait offrir une robe au sultan de Tunis, page 37)
   • Il eut le temps de comprendre, avant de périr, qu’ils avaient été déconfiés. — (Florence Forgerit, Le tribut - I - Guian, 2013, page 475)
   • Oyez mon beau-frère, tu es déconfié par Harold et son clan, et Édouard est mort le 5 janvier et le 6 janvier, soit le lendemain de la mort du roi Harold, il s’est proclamé roi d’Angleterre et cela a été approuvé par le Witan, le grand conseil parce qu’il a dit que tu lui avait cédé les droits s’il épousait ta fille aînée. — (Piter Formann, Moi Guillaume, Duc de Normandie, 2013, page 159)
   • Tout ce tralala de perruques, poudre et beaux habits de soie m’échauffe. Derrière ces têtes combien ont déconfié leur classe. — (site https://www.franceinter.fr/culture/godefroy-de-montmirail-dans-les-visiteurs-3-tais-toi-maraud-c-est-de-la-merdasse-royale)

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