dédéifier \de.de.i.fje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La Révolution dans sa fièvre invention préfère le verbe, fort, au nom, abstrait. Elle est certes anti-prêtre et s’en prend aux ex-calotins, christicoles et christivores. Mais surtout elle débaptise, déchristianise, décirconcit, dédéifie, défanatise, déjudaïse, déprétrise, désacerdotalise, et puis encore elle déschismatise, dépanthéonise ou désathéise.— (Claude Langlois, L’Inqualifiable et l’inévitable. La déchristianisation révolutionnaire, in Archives de sciences sociales des religions, 1988, volume, numéro 66-1, pages 25-42)
C’est dédéifier dieu que de lui opposer le monde, d’en faire une puissance placée en face de lui, et de prétendre que son activité ne se déploie que par momens.— (C.F.Burdach, A.J.L. Jourdan, Traité de physiologie, 1837)