délateur

(Date à préciser) Du latin delator.

délateur \de.la.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : délatrice)

1. Celui qui dénonce.
   • Les délateurs sont le fléau commun à tous les régimes tyranniques. Tacite a dépeint éloquemment le rôle odieux des délateurs.
   • Et les délateurs ont besoin de pouvoir. — (Nekfeu, La ballade du Frémont)
   • Jugez de l’effet, si vous aviez été parler d’elle en des termes pareils devant les envieux ou des délateurs. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
   • Sartre dit que tout homme qui ne ressent pas un malaise en présence d’un policier est un délateur. — (Dany Laferrière, Petit traité sur le racisme, Le Journal de Québec, 21 avril 2021)}
   • Nikolaï était un rabkor, théoriquement un correspondant ouvrier, en réalité un délateur de la police — (Víctor del Árbol, Toutes les vagues de l’océan, Babel Noir, 2014)

Il peut être utilisé par apposition, et remplir le rôle d'un adjectif :

• Souvent aussi, un oiseau délateur, bien connu de Sabine et de Marbre, un petit hibou de jour, gros comme un pigeon, trahissait la retraite des caribous. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1873)

• balance (Argot)
• cafteur
• casserole
• dénonciateur
• poucave (Argot)

• délation

• La prononciation \de.la.tœʁ\ rime avec les mots qui finissent en \œʁ\.
• Lyon (France) : écouter « délateur  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (délateur), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « délateur », dans Dictionnaire de l’Académie française, sixième édition, 1832-1835 → consulter cet ouvrage
• « délateur », dans Jean-François Féraud, Dictionaire critique de la langue française, 1788 → consulter cet ouvrage
• « délateur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « délateur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage