Singulier | Pluriel |
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déparentalisation | déparentalisations |
\de.pa.ʁɑ̃.ta.li.za.sjɔ̃\ |
déparentalisation \de.pa.ʁɑ̃.ta.li.za.sjɔ̃\ féminin
Ce qui se produit en Occident au Moyen Âge est un long processus d’évolution sociale qu’on peut désigner, en usant d’un néologisme, du nom de « déparentalisation » du social. Il ne s’agit pas de la disparition des rapports de parenté, mais de leur soumission progressive à des logiques sociales extérieures au champ de la parenté : au lieu de déterminer l’ensemble du social, les rapports de parenté sont peu à peu déterminés au sein du social, et notamment instrumentalisés par d’autres logiques et pour d’autres impératifs sociaux.— (Joseph Morsel et al.; « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… », 2007)
Elle est, d’une part, imaginaire plutôt que symbolique parce qu’elle s’exerce dans un contexte de dérégulation socioéconomique rapide et de « déparentalisation » (rupture des liens de parenté et de l’autorité patriarcale) propre aux sociétés africaines contemporaines.— (Julien Bonhomme; « Le Souverain moderne. Le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon) » de Joseph Tonda, 2005)
Ces trois livres montrent une relation profonde, systémique, entre d’un côté, conduites à risque des adolescents et absence des pères, et d’autre part des politiques sociales de soutien des mères qui produisent une déparentalisation des pères. Elle pointe une profonde insécurité sociale pour les pères de milieu populaire.— (Philippe Fabry; Commentaire sur les trois ouvrages: « Drogues de rue : récits et styles de vie. », « La débrouille des familles. » & « Des hommes sur le fil. » de Pascale Jamoulle, 2007)