dérompre

(Siècle à préciser) Du latin disrumpere (« rompre en plusieurs morceaux »).

dérompre \de.ʁɔ̃pʁ\ transitif 3^e groupe (voir la conjugaison)

1. (Désuet) Torturer, rompre sur la roue.
   • Plusieurs nations estiment horrible et cruel de tourmenter et dérompre un homme, de la faute duquel vous êtes encore en doubte. — (Montaigne, Essais, 1789)
2. (Désuet) Dérompre harnois : rompre l’armure d’un chevalier.
   • Ils valaient bien ces deux frères  ; car s’ils ne savaient pas autrement pourfendre géants, dérompre harnois et porter en croupe belles damoiselles sans leur parler de rien, ils savaient jouer, et les autres n’y connaissaient rien. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 1851)
3. (Agriculture) Transformer (un pré, un champ) d’une culture en une autre.
4. (Fauconnerie) Se dit de l’action d’un oiseau de proie qui fond sur un autre et le précipite à terre par un coup violent.
5. (Technique) Couper les chiffons pourris en petits morceaux avant de les porter dans les piles à effilocher.

• dérompage
• dérompoir
• dérompure

• France (Lyon) : écouter « dérompre  »
• Somain (France) : écouter « dérompre  »

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dérompre \Prononciation ?\

1. Rompre, briser.

• dérompure

• Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I