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Dérivé de agenouiller, avec le préfixe dés-. Attesté en 1884 (voir citation). La graphie desagenoüiller est décrite en 1606[1] et se desagenouiller est décrit relativement à l’ancien français[2].
Et dans un murmure confus, dans un froufrouement de soies embaumées comme les fleurs dont planait le parfum, on vit les mariés se désagenouiller, puis, calmes et graves, bien qu’un pli de bonheur leur éclairât le front, se diriger vers la sacristie, suivis du fouillis des robes roses, des chapeaux bleus et des habits noirs.— (Pierre d’Avril, J’épouse ma femme, 1, dans Folichonneries du dimanche 7 février 1897 , Paris, 1897, page 6)
Dès lors il se désagenouilla. Le voilà droit comme un pic.— (Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, volume 1, 1884, page 29)
Je m’inclinai derechef en me désagenouillant à reculons, au prix d’une rechute aiguë du lumbago.— (Francis Weill, Contes juifs, L’Harmattan, 2008, page 57)
(Sens figuré)La seule souveraineté qui ne devait rien en lui à l’habileté des intrigues et au calcul des assurances prises, cette principauté d’une parole qu’il pouvait galvauder, sans en tarir pourtant le brûlant de lave — cette souveraineté-là lui laissait, à chaque jour de sa vie, la possibilité de dominer son destin, de se désaveugler, de désagenouiller sa fierté humiliée et sa conscience offensée.— (Claude Roy, Nous, Gallimard, 1972, page 454)
↑Frédéric Godefroy, Complément du dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, Frédéric Godefroy, 1895-1902