désennuyer

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot désennuyer. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot désennuyer, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire désennuyer au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot désennuyer est ici. La définition du mot désennuyer vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dedésennuyer, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Dérivé de ennuyer, avec le préfixe dés-.

Verbe

désennuyer \de.zɑ̃.nɥi.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Soustraire, échapper à l’ennui.
    • L’extrême ennui sert à nous désennuyer. — (François de La Rochefoucauld, Maximes, 1664)
    • Je vous dirai, si vous voulez, pour vous désennuyer, le conte de Peau d’Âne, ou bien la fable du Corbeau et du Renard, qu’on m'a apprise depuis peu. — (Molière, Le Malade imaginaire, 1673, acte II, scène 6)
    • J’ai cru que je ne pourrais me débarrasser d’un domestique qui m’a introduit ici, et qui voulait absolument me désennuyer en restant. — (Marivaux, Les Fausses Confidences, 1737, acte I, scène 2)
    • C’est ce que je dis, rien ne vous force à travailler ; votre travail vous désennuie. — (Jules Renard, Les Philippe, 1907)
    • Ce qui n’empêchait point Douce et Grâce d’avoir toujours un peu l’œil sur elle, par cet instinct de guet qui se mêle à la domesticité ; espionner désennuie de servir. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866, 3e partie, livre premier)
    • Il faut bien qu'elle prenne un homme pour cultiver son bien, et, en attendant qu’elle trouve son fait, elle gardera ce grand imbécile qui la sert pour rien et qui la désennuie de son veuvage. — (George Sand, François le Champi, L. Hachette, 1855, p. 179)
    • Il est vrai que nous avons à souffrir des caprices, des humeurs, des brusqueries, souvent des querelles, dont nous ne devinons pas la cause ; mais au moins si cela fâche, cela désennuie. — (Michel-Jean Sedaine, La Gageure imprévue, 1768, scène 1)
    • Le travail, ça désennuie. — (Zénaïde Fleuriot, Bengale, Hachette, 1898, p. 25)
    • Vous resterez tranquille, si vous pouvez ; et pour vous désennuyer, vous penserez en soupirant à Cécile dont vous êtes tout propre à faire le bonheur, et qui est toute propre à faire le vôtre. — (Charles-François Tiphaigne de La Roche, Sanfrein, ou mon dernier séjour à la compagne, 1765, chap. 13)
    • N’importe, je vais, descendant le sentier rapide de la vie, sans crainte et sans projets, en riant et en pleurant tour à tour, et souvent à la fois, ou bien en sifflant quelque vieux air pour me désennuyer le long du chemin. — (Xavier de Maistre, Expédition nocturne autour de ma chambre, 1794, chap. 30)
    • Paris s’amuse et la province se désennuie. — (Arthur de Boissieu, En passant, la première à M. Thiers, Lemerre, 1871, p. 6)
    • Mais ceux qui se refusent à suivre sérieusement les cours n’ont d’autres refuges, pour se désennuyer, que les cafés, où l’on joue, et certaines maisons, où l’on fait pis encore. — (Émile Zola, Naïs Micoulin, 1884)
    • — Je vous désennuie en somme. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 83)

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « désennuyer  »

Références