Singulier | Pluriel |
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désinfodémie | désinfodémies |
\de.zɛ̃.fo.de.mi\ |
désinfodémie \de.zɛ̃.fo.de.mi\ féminin
« On est en train de faire sauter des verrous du côté de ce que j’appelle la “désinfodémie” », signale de son côté Divina Frau-Meigs, pour qui les « élites » devraient ouvrir les yeux sur ce « décrochage de la confiance et des circuits d’autorité ». Cette dernière se dit notamment inquiète sur la méfiance à l’égard du monde pharmaceutique à l’approche de la sortie d’un vaccin contre le coronavirus.— (« Coronavirus : Massivement vu et financé en ligne, le succès de “Hold-Up” risque-t-il de “banaliser la parole complotiste” ? », dans 20 minutes, 25 novembre 2020)
La pandémie de Covid-19 confirme si besoin en était l’importance du droit à l’information, entendue comme l’information fiable. La « désinfodémie » est l’un des symptômes du chaos informationnel. Sans débat public fondé sur des « vérités factuelles », les défis globaux et locaux ne sauraient être affrontés avec efficacité : crises sanitaires, conflits armés, terrorisme, corruption, discriminations, atteintes aux droits humains, réchauffement climatique, réduction de la biodiversité, criminalité organisée, etc.— (Collectif, « “Nous appelons les géants du Web à un sursaut décisif pour le droit à l’information fiable” », dans Le Monde, 2 mai 2020)