Invariable |
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désolément \de.zɔ.le.mɑ̃\ |
désolément \de.zɔ.le.mɑ̃\
Un chien hurlait désolément après la lune.— (André Gide, Les nourritures terrestres et Les nouvelles nourritures, “Les nourritures terrestres”, livre huitième ; Éditions Gallimard, N.R.F., Paris, 1960, p. 174)
Il énuméra désolément toutes les stations de honte par lesquelles on le traînerait après son jugement, la boue dont il marquait le front pur de son fils unique, l'écriteau d'infamie qu'il clouait par sa faute au seuil de la maison familiale.— (René Maizeroy, Le capitaine Bric-à-Brac, chapitre XXV; G. Charpentier éditeur, Paris, 1880, p. 225)
Après la disparition de Germaine, dont elle a pressé une dernière fois le corps inanimé contre son sein, dont elle a couvert le visage et les mains d’albâtre de baisers fiévreux, exaspérés, Mlle de Villefeu erre tristement, désolément, à travers la maison silencieuse.— (Lucien Pemjean, Germaine, chapitre VI ; Librairie des Romans choisis, Paris, 1916, p. 30)
Madame d'Héricy répondit, désolément résignée et douce :— (Gyp, le cœur de Pierrette, chapitre XV ; Arthème Fayard Éditeur, coll. Modern-Bibliothèque, Paris, 1905, p. 125)
— Vous le connaissez bien, vous, le cœur de Pierrette ?