dételer

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Étymologie

Dérivé du radical du verbe atteler, du nom attelle selon Littré[1], avec le préfixe dé-.

Verbe

dételer \de.tle\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Détacher une bête de trait d’une voiture, d’une charrue ou de tout autre engin à traction animale à laquelle elle était attelée.
    • Peu à peu les canots regagnèrent la plage, les charrettes furent dételées, les bêtes de somme renfermées dans les parcs, . — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Il fut un peu surpris de voir, stationnant sur la grande route, un immense break, dont les chevaux avaient été dételés et emmenés. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 177)
    • Le même après-midi, à l’heure où l’on dételait les bœufs de la charrue, douze femmes sortirent de la maison du fiancé. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
  2. (Familier) Cesser un travail, une occupation (intellectuelle ou manuelle).
    • Bon, assez travaillé, maintenant on va dételer !
    • Il est l’heure, il faut dételer !
  3. (Familier) Renoncer à une activité malhonnête, renoncer à certains plaisirs.
    • Environ trois ans après le mariage d’Hortense, en 1841, le baron Hulot d’Ervy passait pour s’être rangé, pour avoir dételé, selon l’expression du premier chirurgien de Louis XV, et madame Marneffe lui coûtait cependant deux fois plus que ne lui avait coûté Josépha. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • – Mais enfin, pourquoi ?… Une femme de mon tempérament n’a pas encore dételé, à cinquante-quatre ans.
      Detélé ! Quelle expression ! Si Riquet vous entendait…
      — (Alphonse Allais, « Rosette », Le Chat Noir, Paris, 1888)
    • Je n'en veux pas à mon oncle, seulement je trouve drôle que mon conseil de famille, qui s'est toujours montré si sévère pour moi, soit composé précisément des parents qui ont le plus fait la bombe, à commencer par le plus noceur de tous, mon oncle Charlus, qui est mon subrogé tuteur, qui a eu autant de femmes que don Juan et qui à son âge ne dételle pas. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, Gallimard, 1921-1922)

Antonymes

Dérivés

  • dételable
  • sans dételer (se dit de quelqu’un qui se livre à une occupation pendant un temps plus ou moins long sans interruption)

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « dételer  »
  • Vosges (France) : écouter « dételer  »
  • Somain (France) : écouter « dételer  »

Anagrammes

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Références