détirer \de.ti.ʁe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Détirer des dentelles. - Détirer du linge.
— Allez-vous recommencer vos bêtises sur la poésie, sur les arts, et faire craquer vos doigts, vous détirer les bras en parlant du beau idéal, de vos folies du Nord.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Ce gros garçon avait d’ordinaire une attitude de sommeil puissant ; à certains gestes larges et fatigués, on eût dit un géant qui se détirait les membres en attendant l’action.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 73)
La politesse vous fait un devoir de parler quand même, et on est souvent puni de cette hypocrisie innocente par le vide et l’ennui de ces conversations où les sots, même nés silencieux (il y en a), se travaillent et se détirent pour dire quelque chose et être aimables.— (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, pages 29-30)
De temps en temps, il continue à faire craquer ses mains et à détirer ses jambes.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Konangkien se leva et se détira les bras.— (A. L. Dominique, Le gorille dans le cocotier, Série Noire, Gallimard, 1956, chapitre IX)
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