détransitionner \de.tʁɑ̃.zi.sjɔ.ne\ 1er groupe (voir la conjugaison)
Il y a notamment des gens qui pensaient être des hommes trans ou des femmes trans, se rendent compte qu’iels sont non-binaires et qui finalement décident d’arrêter les hormones parce que le parcours de transition « classique » ne leur convient pas, et c’est souvent interprété comme « iel détransitionne ».— (LVEQ, La transition n’est pas un processus linéaire, La Vie en queer, 1er mai 2018 → lire en ligne)
Et oui, dans d’autres cas on “détransitionne”, se rend compte qu’au final on est bien dans sa peau sans changer de sexe, que ça n’est pas fait pour nous.— (Transgenre : qu’en pense la science ?, Vivre Transgenre → lire en ligne)
Ce que je peux dire (sur la base de ces informations), c'est que leurs expériences sont diverses : certains détransitionnent pour des raisons viscérales ou personnelles, tandis que d'autres sont davantage confrontés à la transphobie ; certains restent détransitionnés, tandis que d'autres peuvent retransitionner ultérieurement ; certains qui détransitionnent continuent à s'identifier comme transgenres d'une manière ou d'une autre, tandis que d'autres s'identifient comme non transgenres ou cisgenres ; certains détransitionnent en réponse à un changement ou à une évolution de leur identité de genre ou de leur compréhension du genre, tandis que d'autres réalisent qu'ils n'ont jamais été transgenres au départ— (Jean Vinçot, Julia Serano : Détransition, désistance et désinformation (2), blogs.mediapart.fr, 1er juillet 2023 → lire en ligne)