Singulier | Pluriel |
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dévoration | dévorations |
\de.vɔ.ʁa.sjɔ̃\ |
dévoration \de.vɔ.ʁa.sjɔ̃\ féminin
Le défaut ici porte sur la non-différenciation finale entre la dévoration de la vieille et celle de l'enfant.— (Claude de La Genardière, Le petit chaperon rouge à l'usage des adultes, 1996)
Abattu, je croyais réduire la dévoration du temps par la réduction des obstacles, mais en refusant l’escabeau je m’expose à des mésaventures hautes en couleur ; je suis vainc par la nécessité de l’acquérir 1 jour, puisque son absence multiplie les avanies et les heures passées à les réparer.— (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
« Les oiseaux ce n’est rien », poursuivit Houellebecq, « des petites taches de couleur vivantes qui couvent leurs œufs et dévorent des milliers d’insectes en voletant pathétiquement de part et d’autre, une vie affairée et stupide, entièrement vouée à la dévoration des insectes – avec, parfois, un modeste festin de larves – et à la reproduction du même.— (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 249)