de trop

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de trop \də tʁo\ invariable

1. En excès.
   • Nous avons des boites de trop dans ce colis.
   • — Vous me rendrez service, j’en ai fait de trop, et mon mari me gronderait s’il me voyait jeter. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 69, Robert Laffont, 1968)
2. Qui dépasse le nombre ou la quantité voulue.
   • Vous m’avez rendu dix centimes de trop. (en mentionnant la quantité de l’excès avec un numéral).
3. Inutile, superflu.
   • Cette dernière remarque était de trop.
   • Ces tentures sont de trop, elles surchargent l’atmosphère de la pièce.
4. Gênant, importun, indésirable.
   • Je me suis senti de trop pendant cette soirée.
   • Voyez passer en silence, chaque matin, ces étudiants tristes et mornes, dont le front est jauni, dont la démarche est lente et la voix basse ; on croirait qu’ils craignent de vivre et de faire un pas vers l’avenir. Qu’y a-t-il donc en France ? Un homme de trop. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX), 1826

• en trop (1), (2)

• Lyon (France) : écouter « de trop  »

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« de trop », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage