Singulier | Pluriel | |
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Masculin | importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\
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importuns \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
Féminin | importune \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importunes \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\
Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l’humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant.— (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
Un torse rond, des épaules droites, des seins gorgés comme des pastèques, des jambes longues et bien en chair se délivrèrent agilement d'un linge multiple importun.— (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
Flatteries importunes. — Questions importunes. — Arrivée importune. — D’importuns souvenirs. — La vérité lui est importune.
Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche , tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes.— (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Une pluie importune. — Il a un babil importun. — Ses fréquentes visites sont importunes.
Singulier | Pluriel |
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importun | importuns |
\ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ masculin (pour une femme, on dit : importune)
L’altiste a donné des coups de pied évoquant les ruades d’un mulet qui veut chasser un importun.— (Alain Fleischer, Quatre voyageurs, 2000)
Un soir au coucher du soleil, assis auprès de son amie, au fond du verger, loin des importuns, il rêvait profondément.— (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
Il songe à faire défiler sous les yeux de ses spectateurs toutes sortes de types de fâcheux, c'est-à-dire d’importuns, de gêneurs, de raseurs, de barbeurs, — le nom change, selon l'époque — mais ce genre de personnage reste toujours « fâcheux ».— (Henry Lyonnet, Les "Premières" de Molière, Paris : Éditions Delagrave, 1921, page 80)
Fort en train de travailler ce matin; quelques importuns me dérangent. Ne rangeons pas parmi ces derniers le très sympathique Pierre Cornu.— (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 288)