Singulier | Pluriel |
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dichorée | dichorées |
\di.kɔ.ʁe\ |
dichorée \di.kɔ.ʁe\ masculin
Disons ici en quoi consiste le çloka, et qu’on nous permette de l’exposer en termes à nous On sait déjà que c’est un distique dont chaque vers a 16 syllabes groupées en 2 pâdas, les mêmes quant au nombre de syllabes, divers quant au rhythme. À présent, voici comment se comporte ce rhythme. Coupons le vers en groupes quadrisyllabes. Alors le 4e est invariablement un diïambe ou (toute finale de vers étant indifférente) un péon 2e ; le 2d, au contraire, repousse invariablement ces 2 pieds, plus les 2 ioniques et ce qu’ils deviennent en changeant la dernière (c.-à-d. le spondéoïambe ou épitrite 3e et le péon 3e) : donc des 16 pieds quadrisyllabes imaginables, 10 peuvent être admis, savoir (en les échelonnant 2 à 2, de manière à ce que le 2d ne diffère du 1er que par la finale) l’antispaste et l’épitrite premier, le choriambe et le péon premier, le péon quatrième et le procéleusmatique, l’épitrite second et le dichorée, le dispondée et l’épitrite 4e (encore alors est-ce qu’un spondéoïambe ou un péon 3e précède).— (« Spécimen d’une traduction française complète du Râmâyana », in Bulletin mensuel de l’Académie delphinale, tome 3me, Imprimerie de Prudhomme, Grenoble, 1851)
La photo n’ajoutait rien au sentiment de parenté qui vous serrait la gorge, aux innombrables visages du demi-chœur noir et blanc de ce dichorée familial qui se tenait toujours dans mon dos, à la soif de savoir que déclenchait cet inconnu-connu – Nice la nuit, sur les cartes postales d’avant la révolution.— (Maria Stepanova, En mémoire de la mémoire, traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, Stock, 2022, pages 70-71)
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