Singulier | Pluriel |
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dictature | dictatures |
\dik.ta.tyʁ\ |
dictature \dik.ta.tyʁ\ féminin
Sylla abdiqua la dictature. — La dictature, à Rome, n’était ordinairement conférée que pour six mois.
Sous la dictature de Sylla.
À la différence des orléanistes cherchant à se persuader que le pays consentirait à dormir de longues années sous le mancenillier d’une gloire militaire, les bonapartistes aperçurent que le mac-mahonisme ne vivrait que s’il se résolvait en une dictature.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
La victoire armée du peuple cubain sur la dictature de Batista a démontré de façon tangible que, par la guérilla, un peuple peut se libérer d’un gouvernement qui l’opprime.— (Che Guevara, Principes généraux de la guerre de guérilla, traduction de Fanticha Gonzalez-Batlle, dans Œuvres I : Textes militaires, Paris : Maspero, 1961, 1968, page 27)
Buddhadasa va aller plus loin dans la provocation, en prônant l’établissement d’un « socialisme dhammique autoritaire », justifiant une dictature bouddhiste.— (Raphaël Liogier, Le bouddhisme mondialisé: Une perspective sociologique sur la globalisation du religieux, Paris : Éditions Ellipses, 2004, page 157)
Et nous avons ainsi renoncé à l’ambition du « nourrissage culturel », seul rempart contre la dictature de l’appartenance.— (Alain Bentolila, linguiste, professeur à l'université Paris-Descartes, « Quand l’appartenance dicte sa loi à l’identité », La Croix, page 24, 13 octobre 2014)
Plus loin, une mère frissonnant de fièvre sur sa couche, des bébés hurlant et des puanteurs cruelles, des échos excrémentitiels, imposant sur tout cela leur dictature.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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