Singulier | Pluriel |
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dinguerie | dingueries |
\dɛ̃.ɡ(ə.)ʁi\ |
dinguerie \dɛ̃.ɡ(ə.)ʁi\ féminin
Mais rien en lui ne révélait une dinguerie naissante.— (L'Éclaireur du dimanche et "La Vie pratique, Courrier des étrangers" : paraît tous les dimanches, page 5, 22 juillet 1923)
Jadis, les pauvres « dingos n'avaient pas le choix ou traîner sans espoir leur « dinguerie' » sur la voie publique ou se faire cloîtrer dans un asile.— (Le Petit Parisien : journal quotidien du soir, 6 mai 1925)
Jadis, les pauvres « dingos n'avaient pas le choix: ou traîner sans espoir leur « dinguerie' » sur la voie publique ou se faire cloîtrer dans un asile.— (Albert Londres, Chez les fous / Albert Londres ; dessins de Rouquayrol, page 15, 1925)
Que ça qui le tracasse… le temps passe… on a fini nos gamelles, à fond… là-bas à la ferme, j’y pense, le cul-de-jatte et sa femme étaient en train de se faire « l’avenir »… parbleu !… on pouvait toujours y aller !… défoncer le battant !… d’abord c’est pas qu’eux, c’était tous qui interrogeaient les brèmes… les ménagères donc ! brise-bise rabattus !… les gitans, virtuoses !… elle l’Isis et son cul-de-jatte tellement dans les cartes étaient pas à voir !… l’épicière, une habituée !… deux, trois jeux derrière ses « faux-miel »… on comprend qu’ils ne soient pas tranquilles, mais s’ils étaient à notre place ! la preuve La Vigue, qui dessous sa dinguerie se rend compte, ose plus voir les choses comme elles sont…— (Louis-Ferdinand Céline, Nord : roman, Gallimard, 1960)
Si le monde, ailleurs qu’ici, à Badarane, avait tourné à cette dinguerie, comme dans mon putain de rêve de cette nuit, Max’O, tu t’rends compte ? À se flinguer, mon pote.— (Pierre Lauer, Les Soleils de Badarane, Albin Michel, 1963)
Le pire, c’est que je ne sais plus moi-même quel est mon degré de dinguerie. Je suis névrosée, ça, c’est certain. Mes entretiens avec les conseillers du centre antidrogue m’ont au moins appris ça : la toxicomanie c’est une névrose, une impulsion obsessionnelle.— (Kai Hermann et Horst Rieck, Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…, 1978, traduit de l’allemand par Léa Marcou, 1981, page 285)