diphtonguiser \dif.tɔ̃.ɡi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
L’alaman, dont le souabe n’est à ce point de vue qu’un développement, conserve plus rigoureusement la pureté des voyelles, qu’il n’aime pas à diphtonguiser (hùs-haus, schwizer-schweizer ; hüte-heute) ; le souabe se rapproche déjà par là du Bavarois : il fait de i-ei, de ü-au ; quant au Bavarois, il écrase et empâte les voyelles : a-oa; e-ea ou o; o oa ; i-oi, etc. ; sa phonétique est singulièrement déformatrice.— (Bertrand Auerbach, Les races et les nationalités en Autriche-Hongrie, 1898)
Je ne sache pas qu’on ait jamais expliqué l’intonation du salut d’adieu américain good-bye qu’affectionnent particulièrement les femmes de ce pays (pas les Anglaises, je crois), mais qui se trouve aussi quelquefois chez les hommes, et qui consiste à diphtonguiser ou triphtonguiser la dernière syllabe (bai-i-i) et à la « chanter » sur deux (ou trois) tons— (Bulletin de la Société de linguistique de Paris, 1938)
Il faut ensuite diphtonguiser la voyelle pour en faire un mot "relatif à", donc un adjectif.— (site aphil.forumn.org, 19 mai 2009)