Singulier | Pluriel |
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donnade | donnades |
\dɔ.nad\ |
donnade \dɔ.nad\ féminin
En arrivant à la terre qui était en donnade, on dételait les ânes, les chevaux des charretons qui restaient plantés, les uns les bras à terre, les autres les bras en l’air, tout le long de la lisière. Ma mère n’avait pas fini de parler que le soleil pointait, cependant que retentissait un grand roulement de tambour. C’était le signal de la donnade. Les gens, avec des cris de joie, s’en coururent du bord des fossés vers le mitan de la terre : ils voulaient tous avoir la fleur de la donnade et tous, en courant, ramassaient.— (Batisto Bonnet, Vie d’enfant, traduction d’Alphonse Daudet, 1894, réimpression Slatkine, 1981)
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donnade | donnades |
\dɔ.nad\ |
donnade \dɔ.nad\ féminin
Les donnades étaient simplement des duels, où les poings remplaçaient l’épée, mais qui obéissaient à un cérémonial identique.— (Albert Camus, Le Premier Homme, Gallimard, 1994)
On les empêchera de partir. Les pieds noirs, on n’a qu’à prendre tous les armes, allez ! La grande donnade, la grande bagarre, et qu’on en finisse une fois pour toutes ! Purée de nous !— (Marie Elbe, Et à l’heure de notre mort, Presses de la Cité, 1963, page 65)