e-lecʼh ma

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Breton

Étymologie

Composé de e-lecʼh et de ma.

Locution prépositive

e-lecʼh ma \e lɛx ma\

  1. .
    • E meur a diad, an tadoù a gavfe cʼhoazh, en e lecʼh, ar gwele-kloz e-lecʼh ma oant ganet. — (Erwan Berthou, En bro Dreger a-dreuz parkoù, Mouladurioù Hor Yezh, 1985, page 9)
      Dans maintes maisonnées, les pères trouveraient encore, à sa place, le lit où ils étaient nés.
    • gwelout mat a rae ar paotr ne stoke ket he zroad ouzh an traezh bouk, zoken, e-lecʼh m’en defe troad ur cʼhristen sanket betek an ufern. — (Paol Feval, Boudig an aod, traduit par Per Denez, Mouladurioù Hor Yezh, 1987, page 80)
      Le garçon voyait bien que son pied n’effleurait pas même les lises brillantes, où le pied d’un chrétien se serait enfoncé jusqu’à la cheville.
  2. Alors que, tandis que, au lieu que : exprime une opposition, un contraste.
    • D’an disteran ma zo danjer, arabad dale da cʼhervel ar medesin ; pa ve galvet abred, e teu alïes a benn da ziarbenn ar cʼhlenved, elecʼh m’eo dicʼhalloud pa ve êt re bell an droug. — (Yann-Vari Perrot, Erwan ar Moal, Bue ar Zent, Montroulez, 1912, page 276)
      Au moins, s’il y a danger, il ne faut pas tarder à appeler le médecin ; quand on l’appelle tôt, il parvient souvent à repousser la maladie, alors qu’il est impuissant lorsque la maladie est trop avancée.

Note : l’acception est utilisée par erreur, au lieu de el lec’h ma : Martial Ménard, Devri - Dictionnaire diachronique du breton : II. Loc. conj. E-lec'h ma.

  • Lod-all a veze kaset da eur vro a-bell, ar Guian, el leacʼh ma varvent abarz nebeut gand ar cʼhlenved. — (Lan Inisan, Emgann Kergidu Lodenn 2, J.B. hag A. Lefournier, Brest, 1878, page 290)
  • Lod all a veze kaset da ur vro a-bell, ar Gwian, e-lecʼh ma varvent a-barzh nebeut gant ar cʼhleñved. — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 2, Éditions Al Liamm, 1977, page 208)
    Dʼautres étaient envoyés dans un pays lointain, la Guyane, où ils mouraient de maladie en peu de temps.
  • Ha heman ha dont da Vreiz da chom, el lecʼh ma ʼz eo bet marvet. — (Gabriel Milin, Gwechall-goz e oa..., Kemper, 1924, page 82)
    Et celui-ci vint vivre en Bretagne (là) où il est mort.