Singulier | Pluriel |
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effarement | effarements |
\e.faʁ.mɑ̃\ |
effarement \e.faʁ.mɑ̃\ masculin
Quel paysage ! ruminait Durtal, . Il se rappelait l’effroi du site qu’il avait traversé entre Saint-Georges de Commiers et La Mure, son effarement en wagon lorsque le train passait lentement au-dessus des gouffres.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
, je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées . « Engagez-vous dans l'armée coloniale! » s'écrie l'autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Mademoiselle Baptistine se retourna, aperçut l'homme qui entrait et se dressa à demi d’effarement, puis, ramenant peu à peu sa tête vers la cheminée, elle se mit à regarder son frère et son visage redevint profondément calme et serein.— (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
J’ai voyagé dans un effarement perpétuel et je crois bien que j’avais tantôt dans cette ville claire la mine d’un hibou au soleil.— (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 41.)