encoiffer \ɑ̃.kwa.fe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’encoiffer)
Si on est trop jeune, on ne juge pas bien; trop vieil, de même; si on n'y songe pas assez...; si on y songe trop, on s'entête, et on s'encoiffe.— (Pensées de Pascal, article III, §. 2 bis, publiées dans leur texte authentique avec un commentaire suivi et une étude littéraire, avec une introduction, des notes et des remarques par Ernest Havet, 7e éd., tome 1, Paris : Librairie Delagrave, 1918, p. 30)
Ensuite je pense avec joie que quelque mauvais poète la ramassera et s’encoiffera impudemment.— (Charles Baudelaire, « Perte d'auréole », poëme 46 de Le Spleen de Paris, édité en 1869)
Dans chaque bosquet, chaque fourré, on gambillait, se brandillait. De beaux hurlupés fanfreluchaient, galantisaient, capriçaient et coquetaient de belles déchevelées dont ils s’encoiffaient à la première joyeuseté partagée.— (Annick Dénoyel, À l’article de l’amour, éd. Aléas, 2007)