Singulier | Pluriel |
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entraîneure | entraîneures |
\ɑ̃.tʁɛ.nœʁ\ |
entraîneure \ɑ̃.tʁɛ.nœʁ\ féminin (orthographe traditionnelle)
Le Britannique Andy Murray a gagné son premier match avec Amélie Mauresmo comme entraîneure, battant le Français Paul-Henri Mathieu 6-4 et 6-4, mercredi, au deuxième tour du tournoi du Queen’s Club.— (AFP, « Première victoire d’Andy Murray avec Amélie Mauresmo », La Presse.ca, 11 juin 2014)
Cette nomination d’une femme à la tête d’une équipe professionnelle de football intervient trois mois après que la Roumaine Elena Groposila est devenue entraîneure de l’équipe de handball masculine de Dijon.— (AFP, « Le club de foot de Clermont-Ferrand sera entraîné par une femme », Libération.fr, 7 mai 2014)
Seule l’équipe gagnante obtenait son billet pour Londres et les protégées de l’entraîneure Julie Sauvé n’ont pas manqué leur coup.— (La Presse canadienne, « En bref - Jeux PanAm : un duo canadien obtient son billet pour Londres », Le Devoir.com, 21 octobre 2011)
Monica Santino, 46 ans, participe pour la seconde fois en tant qu’entraîneure de l’équipe féminine d’Argentine.— (Sidonie Sigrist, « Un ballon pour la réinsertion », Le Figaro.fr Madame, 22 aout 2011)
La Fédération de foot continue ainsi d’employer des masculins pour sélectionneur et entraîneur, tandis qu’elle opte pour le faux féminin défenseure. Libé franchit le Rubicon pour ce dernier mot (adoptant défenseuse), mais la rédaction ne le fait pas pour entraîneure (qu’elle prononce comment ?). Le journal l’Equipe a hésité : après avoir utilisé défenseure, il utilise désormais défenseuse.— (Éliane Viennot, « “Gardienne”, “buteuse”, “entraîneure” : juste une question de vocabulaire ? », dans Libération, 17 juin 2019 )
Cette forme féminine est parfois utilisée, notamment au Canada, bien que ne respectant pas la règle de formation du féminin des mots en -eur. Son emploi est déconseillé par l'Office québécois de la langue française, qui recommande le féminin entraîneuse[1].
→ voir entraineuse