Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
tactique | tactiques |
\tak.tik\ |
tactique \tak.tik\ masculin et féminin identiques
Une position défensive doit remplir deux conditions primordiales, l’une stratégique, l’autre tactique ; stratégique en ce sens que l’emplacement doit donner aux troupes rassemblées sur ce point une certaine influence sur l’action générale ; tactique en ce qu’il doit leur prêter un appui matériel équivalant à une augmentation de puissance.— (Carl von Clausewitz, Théorie de la grande guerre, 1831, traduit par le lieutenant-colonelde Vatry, 1889 : « Positions défensives »)
il peut se faire que la contrée offre des conditions si désavantageuses que le choix le plus attentif et la plus grande habileté tactique ne conduisent à rien de bon.— (Carl von Clausewitz, Théorie de la grande guerre, 1831, traduit par le lieutenant-colonel de Vatry, 1889 : « Positions défensives »)
Nous n’avons pas à détailler ici le rapport tactique qui doit exister entre l’emplacement d’une position défensive et les troupes qui sont chargées de la défendre— (Carl von Clausewitz, Théorie de la grande guerre, 1831, traduit par le lieutenant-colonel de Vatry, 1889 : « Positions défensives »)
Si le bataillon est resté l’unité tactique, la compagnie est devenue l’unité de combat (règlement du 12 juin 1875 sur les manœuvres de l’infanterie) ; avec les canons portant à 24 kilomètres et les fusils à répétition, cet ordre est encore trop serré, la véritable unité de combat devra se réduire à une vingtaine d’hommes et l’unité tactique à une centaine : ce sera la guerre de francs-tireurs, la plus appropriée à un peuple qui se défend chez lui.— (Charles Malato, Philosophie de l’Anarchie, 1897 : Défense sociale : l’anarchie au point de vue militaire)
la guerre des Boers, disaient-ils, s’était déroulée sur un terrain très spécial, avec des troupes trop différentes des nôtres pour qu’on puisse en tirer des leçons à l’usage des armées de l’Europe continentale. Le débat se généralisa ; deux camps nettement opposés se formèrent, et les plus hautes personnalités du monde militaire en France exposèrent publiquement leurs opinions sur les procédés tactiques à employer— (Réginald Kann, dans La Revue de Paris, 1905 : Les théories tactiques et la guerre actuelle)
Le cheminement à couvert est lent, c’est vrai ; mais mieux vaut employer deux heures à se rapprocher de l’ennemi de la valeur d’un kilomètre, sans avoir subi de pertes, que de franchir la même distance en quinze minutes, après avoir perdu le quart de son effectif. Le cheminement à couvert disloque les liens tactiques, dit-on encore : mais en terrain couvert et coupé, il n’y a plus de forme tactique possible ; l’infanterie s’avance dans les formations de marche les plus favorables pour se soustraire à la vue et aux coups de l’ennemi.— (Général Charles Kessler, La Tactique des trois armes, cité par Réginald Kann, dans La Revue de Paris, 1905 : Les théories tactiques et la guerre actuelle)
La seconde partie montre comment a évolué le harnachement du cheval de selle et quelles ont été les conséquences de cette évolution pour l’emploi tactique de la cavalerie.— (Paul Couissin, 1932 : Le Cheval de guerre à travers les âges)
La brigade et la division sont les grandes unités tactiques de l’infanterie.
Ce général excelle dans les dispositions tactiques.
Militaire :
Stéréochimie-Polymères :
Singulier | Pluriel |
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tactique | tactiques |
\tak.tik\ |
tactique \tak.tik\ féminin
De là naissent deux activités absolument distinctes, la tactique et la stratégie, dont la première ordonne et dirige l’action dans les combats, tandis que la seconde relie les combats les uns aux autres pour arriver aux fins de la guerre.— (Carl von Clausewitz, Théorie de la grande guerre, 1831, traduit par le lieutenant-colonel de Vatry, 1889 : « Division de l’art militaire »)
Nous divisons donc l’art militaire proprement dit en tactique et en stratégie, et nous répétons que la première enseigne à employer les forces dans les combats, et la seconde à employer les combats au but de la guerre.— (Carl von Clausewitz, Théorie de la grande guerre, 1831, traduit par le lieutenant-colonel de Vatry, 1889 : « Division de l’art militaire »)
— J’étais, il est vrai, sous-lieutenant dans ce moment-là, mais les nuits que je passais alors, je ne les passais pas sur ma tactique, et si j’avais ma lampe allumée, à ces heures indues, comme disent les gens rangés, ce n’était pas pour lire le maréchal de Saxe.— (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 37)
Et l’homme se voua à la préparation des inévitables combats. Il rechercha, inlassable, le perfectionnement des armes offensives et défensives. Il s’attacha à utiliser les replis et la conformation du terrain, à combiner ses mouvements et ses attaques. Premières notions brumeuses de tactique et de stratégie !— (Victor Méric, La Guerre qui revient : fraîche et gazeuse !, 1932)
Tactique navale,
Mais Félicité était trop souple pour le contre-carrer ; la nature vive, papillonnante de cette naine n’avait pas pour tactique de se heurter de front aux obstacles ; quand elle voulait obtenir quelque chose de son mari ou le pousser dans la voie qu’elle croyait la meilleure, elle l’entourait de ses vols brusques de cigale, le piquait de tous les côtés, revenait cent fois à la charge, jusqu’à ce qu’il cédât, sans trop s’en apercevoir lui-même.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 85)
Il fallait réfléchir à la tactique que nous devrions adopter pour ne point succomber devant l’adversité.— (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
La tactique consistait à les accabler d’impôts exorbitants et à en poursuivre le recouvrement d’une manière impitoyable.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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Stéréochimie-Polymères :