epsilonesque

(Date à préciser) Dérivé de epsilon, symbole mathématique souvent utilisé pour désigner une quantité arbitrairement petite voire infiniment petite, avec le suffixe -esque.

epsilonesque \ɛp.si.lɔ.nɛsk\ masculin et féminin identiques

1. Insignifiant, mineur, négligeable.
   • Mais c'est une somme epsilonesque par rapport aux quelque 140 millions de francs de commissions versées à l'occasion des opérations immobilières d'Elf, gérées par Jean-François Pagès à l'époque, mis en examen et écroué depuis. — (Armelle Thoraval, « Le sort de Le Floch-Prigent en suspens. Il reste incarcéré jusqu'à la décision de la chambre d'accusation, jeudi. », Libération, 16 juillet 1996 → lire en ligne)
   • «C'est epsilonnesque (sic)», explique-t-on à la Banque de France. — (« L'État fait main basse sur les francs en déshérence », Le Figaro, 4 janvier 2008 → lire en ligne)
   • Comme l’ancrage des supports de câbles dans le béton du bâtiment réacteur, qui entraîne des surcoûts énormes pour un gain de sûreté epsilonesque. — (« EPR Le réacteur maudit », Le Monde, 18 novembre 2011)

• epsilonique
  • Si bien que je ne crois pas que l'on puisse faire un régime hypothécaire fondé sur des exceptions aussi epsiloniques. — (M^e Pierre Roque, « Consultation générale sur l'avant projet de loi portant réforme au Code civil du Québec, du droit des sûretés réelles et de la publicité des droits», Journal des débats de la Sous-commission des institutions. Assemblée nationale du Québec, 33^e législature, 1^re session, 20 août 1987 → lire en ligne)