Singulier | Pluriel | |
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Masculin | extemporané \ɛks.tɑ̃.pɔ.ʁa.ne\
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extemporanés \ɛks.tɑ̃.pɔ.ʁa.ne\ |
Féminin | extemporanée \ɛks.tɑ̃.pɔ.ʁa.ne\ |
extemporanées \ɛks.tɑ̃.pɔ.ʁa.ne\ |
extemporané \ɛks.tɑ̃.pɔ.ʁa.ne\
L’aspirine effervescente doit obligatoirement être prise en solution extemporanée.
Donc, la décision à prendre doit être un fait extemporané de notre conscience, un concept soudain, un jugement instructif, une nuance fugitive de notre appréhension intime assez semblable aux éclairs qui constituent le sentiment du goût.— (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
Le discours juridique en tant que tel, présumé masculin, est satirisé dans les Livres de Rabelais, tandis que l’éloquence authentique qui est possible dans le discours extemporané, comme indique Glypn P. Norton, est mis en valeur et se fonde en théorie dans divers textes de la Renaissance chez Érasme, Pontus de Tyard et Montaigne.— (Christine Clark-Evans, « Le témoignage de Suzanne : Séduction tragique et discours juridique dans la Religieuse de Diderot », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, numéro 20, 1996, page 77)
Et dès lors les sens, en même temps qu’ils sont l’objet d’un repérage extemporané, ne devraient-ils pas aussi être rapportés à leur origine historique ?— (Michel Legrand, « Langage ordinaire, historicité et science », Revue philosophique de Louvain, volume 72, numéro 15, 1974, page 544)